Chaque année, les nations unies célèbrent le 25 Novembre comme « Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. » Elles sont longtemps restées cachées et ignorées dans la société. Les violences faites aux femmes au Burundi touchent les femmes de tous âges et de toutes catégories sociales. En milieu rural, les violences sont d’une grande ampleur car la société burundaise a toujours mis la femme au second rang. Ne pouvant pas dénoncer ses abus et ne pouvant pas se défendre, la femme rurale se retrouve dans une impasse psychologique qui entraine peu à peu une précarité financière.

En effet, la  Solidarité pour la promotion des droits humains(SPDH) a également rejoint cette quête des nations unies pour dénoncer et sonner la sonnette d’alarme face à ces violences et ses conséquences sur la condition de vie des femmes surtout en milieu rural. La solidarité, le soutien moral et l’amélioration de la condition des femmes, en particulier leur accès à l’autonomie économique, étant au cœur des objectifs spécifiques de la SPDH dans  ses différents projets comme « Promotion de l’ouverture d’esprit de la femme rurale et renforcement de son pouvoir économique afin d’assurer sa considération sociale. » et «Renforcement de l’Autonomisation et Promotion de la femme Rurale Vulnérable » financés respectivement par le GIZ et SEZ.  

La SPDH avec l‘appui d’OXFAM a organisé une  formation de 5 jours, du 15 au 19/06/2020 de 15 points focaux collinaires  de la  province de Cibitoke dans les commune de Mabayi, Rugombo et Mugina, en vue de renforcer leur capacités,... 

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Madame violette est une de nos bénéficiaires de la Province de Kayanza, Commune Kayanza. Quand le projet « Renforcer la cohésion sociale par la prévention des conflits et la considération des catégories des personnes stigmatisées : Femmes rurales vulnérables et personnes vivant avec handicap » a commencé, elle faisait partie des femmes vulnérables et n’avait aucun revenu. Après avoir suivis les formations sur l’élaboration, gestion et suivi évaluation des AGRs, elle a intégré le groupement de femmes vulnérables de la commune de Kayanza. Après avoir reçus un financement, elle a commencé à faire le commerce de régimes de bananes. A ce jour, elle peut avoir un revenu journalier s’évaluant entre 2000 fbu et 3000fbu et contribuer financièrement dans son ménage. Mise à part le revenu journalier qu’elle gagne, elle participe aussi aux activités d’épargne et crédit organisées par son groupement, qui non seulement l’intègre socialement dans un groupe où il y a la cohésion sociale et où elle peut à présent épargner chaque semaine un petit montant qui lui permettra de demander un prêt quand le montant épargné sera consistant et se payer une chèvre pour bétail comme elle l’a déjà dit.

A côté de cette histoire, on peut ajouter le changement dans le sens positif observé chez les bénéficiaires en générale en ce qui concerne l’auto discrimination. Cela peut s’observer plus particulièrement chez le groupement de la province de Bujumbura Rural dans la commune d’ISARE, où les femmes bénéficiaires ne se considèrent plus comme personnes vulnérables et n’acceptent que quiconque d’’autre ne les taxe de vulnérable. Elles ont comme objectif de développer leurs Business(Restaurant) et de donner du travail aux personnes jugées vulnérables vivant les conditions dans lesquels elles ont vécus autrefois, et améliorer leurs conditions de vie à leurs tours.

Même si de nombreuses banques et institutions de microfinance (IMF) offrent de précieux services aux populations pauvres du monde en développement, c’est surtout dans les zones urbaines ou périurbaines dynamiques que leur réussite est évidente.

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La SPDH a organisé un atelier d’échange avec les officiers des polices, les juges et magistrats ainsi que les acteurs de la société civile et responsables des plates formes politiques en province Muyinga sur « la compréhension du cadre juridique régissant l’organisation des manifestations publiques au Burundi, en tant que mode d’expression citoyenne ». L’activité s’est clôturée par un petit sketch préparé par les participants sur le même thème et la distribution par la SPDH de petits livrets de poches sur les techniques de résolution pacifique des conflits et leur transformation positive envers les acteurs potentiels dont les jeunes affilés aux partis politique et les femmes leaders communautaires.