En partenariat avec National Endowment For Democracy (NED), la SPDH a réalisée ces formations à l’endroit des autorités locales, des leaders politiques, des représentants des confessions religieuses, des points focaux de la SPDH, des média locaux, des élus locaux, des représentants du Forum National des Femmes, des Batwa, des personnes vivant avec handicap et des albinos avaient pour but de renforcer l’engagement des autorités locales, des média et jeunes leaders en tant que citoyens et acteurs actifs dans le respect et la promotion des droits humains pendant la période électorale.

  Ouverture de la première session de formation par le Chef de Cabinet du Gouverneur à CIBITOKE.

Organisées en dates du 12 et 13 juin au chef-lieu de la province Cibitoke et du 18 et 19 juin 2024  au chef-lieu de la province Kayanza, elles ont rassemblé différents participants provenant des communes des provinces Cibitoke et Kayanza respectivement en communes MUGINA-BUGANDA-RUGOMBO-MABAYI et KAYANZA-MATONGO-MURUTA-GAHOMBO.

38 bénéficiaires (dont 22 Hommes et 16 Femmes) ont participé à la formation en province Cibitoke et 25 (dont 18 Hommes et 7 Femmes) ont été touchés en province Kayanza.

Formation de la 1^ère journée à Kayanza

L’objectif de ces séances s’inscrivait dans le prolongement des interventions de la SPDH dans le Pays pour « Transformer le citoyen burundais à travers les actions visibles visant à créer un environnement favorable où tout le monde se sent libre d’apporter sa pierre à l’édifice pour un Burundi réconcilié et développé».

A la fin des formations quelques recommandations ont été émises par les différents participants, à savoir :

• L’organisation des sessions d’échange sur la problématique de la gestion équitable des ressources nationales au profit des autorités ciblées selon leur rôle car il s’observe une gestion et répartition inégales des ressources nationales;
• Renforcements de capacité sur la mission de la structure des notables collinaires car les membres du conseil des notables collinaires ne savent pas clairement leur cahier de charge et les limites de leur compétence.
• Sensibilisations de la population sur le code électoral et d’autres textes d’accompagnement car elle est parfois surprise par des décisions qui se prennent après avoir exprimé son opinion par vote, alors que permise, notamment par cooptation ethnique ou liée au genre ;
• Formation des observateurs et autres personnes impliquées dans le suivi du déroulement des élections par des organisations animées d’impartialité pour le bien déroulement des élections ;
• Penser à une extension de la zone d’intervention de la SPDH, elle est très réduite alors que son apport à travers ses réalisations est de grande importance dans les communautés.

Clôture de la formation à Kayanza