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Journée culturelle et scientifique au Lycée de la Communauté Islamique du Burundi (COMIBU) à Kayanza sur la réconciliation nationale.
Une journée culturelle et scientifique sur la thématique de la réconciliation nationale a été organisée en date du 19 Décembre au Lycée COMIBU de Kayanza par la Solidarité pour la Promotion des Droits Humains, SPDH en sigle, en collaboration avec NED.
Le début de cette activité a été marquée par le représentant du gouverneur qui a interpellé les jeunes à se fixer des objectifs, travailler pour leur développement et le développement du Pays selon la vision du Burundi émergent 2040 et Burundi développé 2060.
Toujours selon lui, le droit d’expression est une meilleure façon de résoudre pacifiquement les conflits. Cela permet le renforcement de la réconciliation nationale dans les écoles et dans la communauté garantissant ainsi une bonne cohabitation sociale comme cela a été illustré à travers le contenu orienté vers l’éducation à la paix véhiculé à travers les sketchs. Ces derniers assurent un apprentissage ludique qui facilite l’assimilation des concepts et des valeurs.
L’objectif principal de cette activité culturelle était de renforcer la cohabitation pacifique et la réconciliation nationale à travers les présentations d’ordre culturel afin d’aider les jeunes à préparer leur avenir en évitant toute forme de manipulation.
Au cours de ces activités, était prévue des présentations d’ordre culturel comme des poèmes, des slams, des sketches et des exposés d’ordre scientifique. Des thématiques comme la réconciliation nationale, la démocratie, la bonne gouvernance et les mécanismes de justice transitionnelle ont été également abordées dans les établissements où la SPDH a mis en place les Clubs « Jeunes Amis de la Paix ».
Dans leurs sketchs, les Jeunes amis de la paix sont revenus sur la réconciliation nationale et le droit d’expression. Ils ont ainsi prêchés la tolérance ethnique, la cohabitation pacifique entre les membres des différents partis politiques et dénoncé la manipulation politique.
Parmi les recommandations, il a été démontré qu’il faut continuer à encourager les jeunes à renforcer la réconciliation nationale dans leurs communautés afin d’opérer un changement positif, multiplier les clubs « amis de la paix » et les journées culturelles et scientifiques dans d’autres établissements scolaires du Burundi afin de contribuer de façon effective à la cohésion et au développement de la jeunesse en particulier et de la société en général.