Célébration de la journée internationale de l'éducation
Le droit à l'éducation est un des droits universels de l'Homme. C'est un droit essentiel pour tout être humain vivant dans une société. C'est le droit d'être éduqué et d'avoir accès à la connaissance. Tout être humain a le droit d'apprendre à écrire et à lire et, grâce aux connaissances transmises par l'éducation, à s'épanouir dans sa vie d'adulte, et à acquérir un développement moral et citoyen au sein de la société. L'éducation de l'enfant permet aussi le développement social, économique et culturel d'une société.
En effet, les parents de l'enfant sont les premiers éducateurs. Ils ont la liberté de choisir quel type d'enseignement est dispensé à leurs enfants, ce qui constitue un des piliers du droit à l'éducation bien que l'obligation de l’État dans le domaine des droits de l'homme en soit un autre. Les parents n'ont pas le droit de refuser à leurs enfants le droit à l'éducation, car ce choix n'est pas légitime. Cependant, certaines familles vulnérables faute de moyens, ont du mal à envoyer leurs enfants à l’école. Ces familles sont en particulier les familles monoparentales, les veuves, les personnes vivant avec handicap qui vivent dans une précarité sans pareil. Il arrive aussi que leurs enfants ne voient pas l’intérêt de rester sur le ban de l’école et s’orientent dans la recherche de petits boulots. Les provinces frontalières s’annoncent comme les plus touchées par ce fléau (Makamba, Kirundo, Ngozi, Kayanza, Muyinga et Rutana)
La SPDH est donc engagé dans le renforcement des capacités des familles vulnérables sur les techniques de cultures des plantes de forte valeur nutritive. La formation sur l’itinéraire d’élevage du petit bétail dans les ménages des familles vulnérables. L’initiation des programmes d’épargne et de crédit local en faveur des familles vulnérables. Ainsi que l’introduction des mécanismes modernes de préparation de la nourriture pour lutter contre les maladies liées à la malnutrition des enfants. Tout cela pour limiter les cas d’abandon scolaire des enfants sur ceux des personnes vulnérables ou stigmatisées, entre autre les femmes veuves, les personnes handicapés, les rapatriés ou personnes vivant avec le VIH etc.